Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR ncSFR0xO. Diffusion soumise à autorisation]. Les articles rassemblés dans ce numéro consacré à l'évaluation du Fonds d'urgence sociale (FUS) et à une première analyse de la mise en place des Commissions de l'action sociale d'urgence (CASU) rendent compte des interrogations, des tensions et des contradictions que la prise en compte de l'urgence dans le champ de l'intervention sociale a fait surgir. Les articles font ressortir des observations menées aussi bien dans le cadre de la distribution du FUS que dans l'activité des CASU, trois éléments : le caractère chronique des situations de pauvreté rencontrées, la non prise en compte des jeunes dans ces deux dispositifs et l'apparition de nouvelles formes de "pauvreté laborieuse" liée à la précarité de certains emplois. La mise en oeuvre des deux dispositifs FUS et CASU tant en ce qui concerne les modalités de travail des commissions, les partenaires, la populations aidée, que dans le choix et le niveau des aides et dans la définition de normes (détermination d'un "reste à vivre") a été très diversifiée compte tenu de la grande latitude dont disposent dans ce cadre, les acteurs locaux. Des relations de partenariat complexes se sont établies. Il apparaît que la mise en place de la CASU est au coeur d'enjeux politiques, institutionnels mais aussi professionnels. Les auteurs s'interrogent : l'autonomie des politiques institutionnelles locales n'est-elle pas remise en cause ? Les rôles des partenaires de la décentralisation ne se trouvent-ils pas redéfinis ? (4ème de couverture).
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