Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSIF 51pR0x1S. Diffusion soumise à autorisation]. Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 à New-York et la récente épidémie de maladie du charbon ont eu des conséquences pour la santé publique non seulement aux Etats-Unis, mais également en Europe. Les systèmes de santé publique européens ont dû traiter de nombreux envois postaux potentiellement contaminés par des spores de charbon. L'enquête menée par l'Institut de veille sanitaire à Saint-Maurice (France) avait pour but de documenter la réponse des instituts de santé publique européens aux récents événements bioterroristes afin d'identifier les éventuelles lacunes à corriger. Dix-huit instituts de seize pays ont participé à cette Eurosynthèse. Les menaces bioterroristes en Europe n'étaient que des canulars et peuvent être considérées comme un "exercice de préparation" dont trois leçons sont à tirer. Tout d'abord, l'Europe n'était pas prête à répondre au bioterrorisme en octobre 2001. Ensuite, bien que les instituts européens aient réagi rapidement en adaptant leurs priorités à une nouvelle forme de menace, ils auront besoin d'un soutien adapté et pérenne de leur tutelle pour maintenir leur capacité globale. Enfin, cette crise a montré la nécessité d'investir davantage dans les programmes de formation à l'épidémiologie et de créer une unité de coordination technique pour la surveillance et la réponse internationale aux épidémies au sein de l'Union européenne.
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