Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES 8nm9R0xB. Diffusion soumise à autorisation]. La croissance des dépenses de santé excède structurellement celle des revenus qui constituent l'assiette des recettes affectées à son financement. Il en résulte un déficit qui doit être comblé par une hausse régulière de la CSG. L'effort financier nécessaire peut être partiellement réduit, mais certainement pas annulé, par une meilleure gestion du système de santé et des économies de dépenses. La question centrale est celle de la modalité de la hausse du prélèvement. Deux contraintes doivent être respectées : la hausse des cotisations ne doit pas pénaliser l'emploi et doit, pour cela, être clairement mise à la charge des ménages ; les recettes affectées à l'assurance maladie doivent être calculées sur la base d'un niveau de PIB normal de manière à laisser jouer les stabilisateurs automatiques de l'économie. Les séquences résultantes de déficit et d'excédent doivent être gérées par l'Etat (résumé de l'auteur).
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