Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par MRPS 2j0R0xeG. Diffusion soumise à autorisation]. L'épreuve du travail après césarienne antérieure est associée à un risque périnatal plus élevé qu'en cas de césarienne élective avant travail, bien que les risques absolus soient faibles. L'information et le conseil des patientes ont pour but d'évaluer les risques spécifiques pour une patiente donnée, c'est-à-dire de pondérer ces risques en fonction de facteurs individuels en tentant de répondre à deux questions : quelle est la probabilité de succès d'accouchement par voie basse en cas d'épreuve du travail ? Quel est le risque de rupture utérine en cas d'épreuve du travail ? Les facteurs de risque d'échec de l'épreuve du travail sont un âge maternel élevé, une obésité, et une macrosomie foetale. Les facteurs de risque de rupture utérine sont un âge maternel élevé, une fièvre dans le post-partum d'une césarienne antérieure, un intervalle court entre la césarienne antérieure et la grossesse actuelle, un antécédent d'au moins deux césariennes, et une hystérotomie corporéale. Inversement, d'autres facteurs sont de bon pronostic : un antécédent d'accouchement par voie basse, surtout après la césarienne antérieure, facteur de protection contre l'échec de l'épreuve du travail et la rupture utérine ; une échographie du segment inférieur supérieur à 3,5 mm, facteur de protection contre la rupture utérine. Enfin, le désir de futures grossesses doit être considéré comme un argument en faveur de l'épreuve du travail compte tenu des risques croissants liés à la répétition des césariennes. Copyright 2005 Elsevier SAS.
|