Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES AR0xk8nl. Diffusion soumise à autorisation]. "La maladie du médecin est un scandale", écrivait Montaigne au XVIe siècle. Deux siècles plus tard, Voltaire renchérissait : "Il n'y a rien de plus ridicule qu'un médecin qui ne meurt pas de vieillesse..." Si, aujourd'hui, la raillerie n'est plus de mise, il faut bien admettre que le rapport des médecins à la maladie n'est toujours pas d'une simplicité absolue. Interrogés sur cette question, ils répondent qu'ils sont des patients comme les autres. Mais il n'en est rien, bien sûr ! Le rapport de la Commission nationale permanente sur "le médecin malade", qui vient d'être approuvé par le Conseil national de l'Ordre, le montre clairement, citant entre autres une enquête menée auprès de médecins libéraux franciliens : 90% d'entre eux n'auraient pas de médecin traitant ? La plupart ne consultent jamais et, quand c'est nécessaire, préfèrent recourir à l'automédication.
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