Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR qE9nER0x. Diffusion soumise à autorisation]. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence de l'infection à VIH chez les femmes enceintes dans la région d'Annaba et d'identifier le mode de contamination le plus probable chez les femmes séropositives. Il s'agit d'une étude transversale à visée analytique. L'étude a porté sur un échantillon de 3 044 femmes enceintes admises dans deux maternités à vocation régionale pendant cinq mois. La prévalence a été mesurée par la recherche sérologique du VIH par deux tests Elisa. La recherche des anticorps (Ac) anti-VHC, antitréponèmes et des antigènes (Ag) HBs a été également réalisée. La recherche du mode de contamination a été faite par l'analyse des marqueurs directs ou indirects d'une exposition sanguine et/ou sexuelle à risque. Les tests sérologiques ont permis de retrouver une séroprévalence du VIH de 5,3 pour 1 000 (IC 95% ; 3,12-8,37), du VHB de 24,7 pour 1 000 (IC 95% ; 19,6-30,7), du VHC de 6,3 pour 1 000 (IC 95% ; 3,8-9,5) et de la syphilis de 2,6 pour 1 000 (IC 95% ; 1,2-5). Les femmes enceintes infectées par le VIH sont en moyenne âgées de 33 ans avec un écart-type de cinq ans et sont toutes mariées avec une moyenne de trois accouchements par femme. Les marqueurs d'une exposition sanguine et/ou sexuelle à risque n'étaient pas associés à l'infection à VIH. Le mode de contamination le plus probable est la voie hétérosexuelle par le conjoint. La prévalence de l'infection à VIH reste élevée (5,3 pour 1 000) par rapport à la moyenne nationale (1 pour 1 000). Les femmes infectées ne présentent pas de risque particulier. Le renforcement de la surveillance épidémiologique du VIH/sida dans notre pays s'avère donc nécessaire. (R.A.).
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