Résumé :
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[BDSP. Notice produite par NOSOBASE R0x9tktr. Diffusion soumise à autorisation]. Le risque de dégradation bactérienne de la qualité de l'eau dans les réseaux de distribution intérieure constitue un facteur d'infections nosocomiales pour les établissements de soins. Aussi l'agence régionale de santé océan Indien (ARS-OI) a-t-elle engagé un programme d'actions, consistant notamment à réaliser des inspections-diagnostics des établissements. Les campagnes effectuées entre 2008 et 2011 ont permis de détecter la présence de Legionella pneumophila sur les réseaux d'eau chaude sanitaire, avec dépassement du seuil d'alerte-action dans un quart des établissements. Les investigations, élargies au contrôle de la qualité des réseaux d'eau froide à compter de 2010, ont détecté la présence de Pseudomonas aeruginosa pour plus du tiers des prélèvements ? ; démontrant que les réseaux d'eau froide constituent un réel vecteur de contamination. Pour renforcer la procédure d'expertise de terrain et faciliter l'identification des points critiques l'ARS-OI a testé un outil de mesure in situ de la biomasse active par ATP-métrie quantitative de seconde génération. Au cours de cette étude, la méthode s'est avérée constituer une adaptation intéressante des capacités de détection, de diagnostic et de surveillance pour gérer le risque de dégradation de la qualité de l'eau. Le présent travail montre l'importance pour les établissements de soins d'établir des plans de gestion de la sécurité sanitaire de l'eau fondés, d'une part sur les règles de conception des réseaux de distribution d'eau intérieur (fonctionnement hydraulique, maîtrise des températures), d'autre part sur l'élaboration de protocoles d'entretien préventif et curatif ainsi que de programmes de surveillance des installations. (R.A.).
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