Résumé :
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On peut trouver des couples d'homosexuels au sein desquels la structuration psychique et les qualités morales offrent à l'enfant plus de chances de croissance que chez certains couples hétérosexuels. Mais la question posée n'envisage pas le particulier, elle ne relève pas de la psychologie ou de l'éthique personnelle. Elle est institutionnelle... Nommer la filiation, ce n'est pas seulement indiquer par qui l'enfant sera élevé, avec qui il aura des relations affectives, qui sera son "adulte référent", c'est aussi lui permettre de se situer dans la chaîne des générations. Or, le brouillage à l'égard de celui-ci a un caractère irréversible.
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