Titre :
|
Understanding couples'attitudes on prenatal HIV testing in the Democratic Republic of Congo. : Attitudes du couple face au dépistage du VIH en prénatal en République Démocratique du Congo. (2011)
|
Auteurs :
|
L. KABAMBA MULONGO ;
M. DRAMAIX WILMET ;
A. MUKALAY WA MUKALAY ;
Carole Schirvel
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 59, n° 6, Décembre 2011)
|
Pagination :
|
379-383
|
Langues:
|
Anglais
|
Mots-clés :
|
VIH
;
Prévention santé
;
Transmission maternofoetale
;
Dépistage
;
Conseil
;
Couple
;
République démocratique Congo
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par CREAIORSLR JR0xp99s. Diffusion soumise à autorisation]. La sérodifférence est de plus en plus présente au sein des couples affectés par le VIH à savoir qu'un seul des partenaires est infecté par le VIH et la réalisation du test de dépistage pour les deux membres du couple demeure l'un des grands défis de la prévention de la transmission sexuelle du VIH au sein du couple. L'objectif de cette étude est d'analyser les attitudes du couple face au VIH/Sida après le dépistage proposé en prénatal chez les femmes enceintes ainsi que d'analyser la démarche des conjoints vers leur propre dépistage. Cent quarante-trois femmes enceintes ainsi que leurs partenaires sexuels respectifs ont été interrogés dans le district sanitaire de Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Les statistiques descriptives usuelles ont été utilisées. Soixante et onze pour cent des couples affirmaient être favorables au test de dépistage proposé à la femme et environ 64 % des couples disaient dialoguer autour du test de dépistage proposé en prénatal. Cependant, ce dialogue restait peu efficace en termes de dépistage du partenaire masculin : aucun partenaire masculin n'a été testé en dépit de la forte proportion d'hommes qui auraient été incités à le faire. On notait respectivement au sein des couples près de 30 % et de 50 % d'avis discordants sur l'utilisation des préservatifs et sur la nécessité de l'autorisation maritale pour la réalisation du dépistage du VIH. La présence du partenaire sexuel masculin à au moins une consultation prénatale n'était pas souhaitée par 29 % des couples. En pratique, la majorité des hommes considèrent que le dépistage de leurs femmes les renseigne sur leur propre statut sérologique, rendant ainsi le dépistage des deux membres du couple peu fréquent. Cela nous conduit à plaider pour une meilleure prise en compte du couple dans les programmes de dépistage et de prévention du VIH. (R.A.).
|