Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS mDIR0xlq. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Décrire les résultats d'un programme d'évaluation externe de la qualité impliquant des laboratoires africains étudiant de matière systématique les maladies à potentiel épidémique. Méthodes Dès 2002, le Bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a invité les laboratoires de santé publique nationaux et des installations connexes en Afrique à participer au programme. Trois études comprenant des échantillons et des questionnaires associés aux maladies entériques bactériennes, à la méningite bactérienne, à la peste, à la tuberculose et au paludisme ont été envoyés chaque année pour tester la qualité du diagnostic des participants. Des études identiques ont été envoyées à des laboratoires arbitres pour le contrôle de la qualité. Les matériaux ont été préparés, emballés et expédiés conformément aux protocoles standard. Les résultats et les rapports devaient parvenir dans les 30 jours. Les principales décisions méthodologiques et les résultats des tests ont été qualifiés d'acceptables ou d'inacceptables, sur la base des commentaires consensuels des arbitres, utilisant des schémas de notation établis. Résultats Entre 2002 et 2009, la participation est passée de 30 à 48 Etats membres de l'OMS, et de 39 à 78 laboratoires. Chaque étude a été renvoyée par 64 à 93 % des participants. Le délai moyen était de 25,9 jours. Pour les maladies entériques bactériennes et les composants de la méningite, l'identification bactérienne était acceptable dans 65 % et 69 % des tests, respectivement, mais le sérotypage et les tests de sensibilité aux antibiotiques, ainsi que les rapports, étaient souvent inacceptables. La microscopie était acceptable dans 73 % des tests de peste. La microscopie de la tuberculose était effectuée de manière satisfaisante, 87 % des réponses obtenant des scores acceptables. Dans la composante paludisme, 82 % des réponses ont obtenu des scores acceptables pour l'identification des espèces, mais seuls 51 % des scores de quantification des parasites étaient acceptables. Conclusion Le programme externe d'évaluation de la qualité a identifié de manière constante certaines déficiences fonctionnelles nécessitant une amélioration, dans les laboratoires de microbiologie du système de santé publique africain.
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