Titre : | Fin de vie : un premier état des lieux. Rapport 2011 de l'Observatoire National de la Fin de Vie. |
Auteurs : | Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV) (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : La Documentation Française, 02/2012 |
Description : | 268p. pdf / graph., tabl. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Arrêt thérapeutique ; Fin vie ; Décès ; Lieu décès ; Enquête ; Hôpital ; Domicile ; Maison retraite ; Soins palliatifs ; Euthanasie ; Acharnement thérapeutique ; Droits malade ; Sondage ; Sondage opinion ; Représentation mort ; Profession santé ; Pratique professionnelle ; Formation professionnelle ; Recherche ; Donnée statistique ; France |
Résumé : | Créé par décret du 19 février 2010 et mandaté pour rendre compte des conditions de la fin de vie dans le système de santé français, l'Observatoire national de la fin de vie publie son premier rapport. Premier constat souligné par l'observatoire : selon l'étude menée avec la collaboration du CépiDc, la proportion des décès à l'hôpital n'a pas augmenté depuis près de vingt ans : en 2010, comme en 1990, 60% des français meurent dans un établissement de santé. Mais la France est l'un des pays où l'on meurt le plus à l'hôpital, en comparaison des autres pays européens. Ceci est probablement lié à une médicalisation importante de la fin de vie, notamment dans la prise en charge des personnes atteintes de cancer. Autre constat de l'observatoire : les deux tiers des personnes qui décèdent à l'hôpital relèvent de soins palliatifs mais seulement un tiers semblent en bénéficier. Sur le terrain, les pratiques des professionnels de santé ont beaucoup de mal à évoluer. Ainsi, depuis le vote de la loi Leonetti en 2005, seuls 2,6% des médecins généralistes et 15% des paramédicaux ont été formés à laccompagnement de la fin de la vie. Par ailleurs, l'observatoire souligne également que la recherche dans le champ de la fin de vie est encore embryonnaire. Elle rencontre des difficultés pour se développer non seulement parce quelle requiert une approche pluridisciplinaire mais aussi parce quelle nécessite des investigations dordre qualitatif encore trop peu valorisées dans les sciences médicales. |
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