Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par FNG fstR0xpf. Diffusion soumise à autorisation]. Le travail de garde de nuit, considéré comme passif est souvent mal reconnu. En effet, "veiller" une personne n'est pas perçu comme étant un travail. D'autant que celui-ci ne se quantifie pas et n'est donc pas rentable. Les familles pensent parfois qu'une âme charitable, donc peu rémunérée, suffira amplement pour leur parent, tout en attendant une personne expérimentée sachant réagir en toute situation. La professionnalisation de ces emplois permet de recourir à des aides à domicile ou assistantes de vie formées et expérimentées. Ce service a donc un coût. L'évaluation sociale est indispensable avant tout début d'intervention. Le travailleur social doit repérer si la demande de la personne correspond à un véritable besoin, sinon une autre solution pourra être envisagée. Des aides financières peuvent être mises en place pour payer. Le recrutement, le suivi ou l'encadrement de ces professionnels sont primordiaux pour permettre le maintien à domicile. La garde de nuit est donc un vrai travail nécessitant savoir faire, savoir être. (R.A.).
|