Titre : | Prise en charge psychiatrique des détenus en unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) : prison médicalisée ou hôpital sécurisé ? Le projet mené au CHD G. DAUMEZON à Fleury les Aubrais (45). |
Auteurs : | Isabelle Brivet ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2009 |
Description : | 59p. / ann. |
Langues: | Français |
Classement : | OA09/ (MEMOIRE EHESP - DIRECTEUR D'HOPITAL) |
Mots-clés : | Prison ; Détenu ; Administration pénitentiaire ; Psychiatrie ; Hospitalisation ; Prise charge médicosociale ; Service santé prison ; Sectorisation psychiatrique ; Hôpital ; Organisation hospitalière ; Ethique ; UCSA ; Méthode projet ; Management ; Unité malade difficile ; Psychopathologie ; Restructuration ; Directeur ; Gestion ressources humaines ; Partenariat ; Déontologie ; Sécurité ; Thérapeutique ; Loiret ; France |
Résumé : | Les textes juridiques affirment le principe d'équivalence des soins pour les détenus : ils doivent bénéficier des mêmes services de soins que le reste de la population. Selon une étude de la DHOS, 8 hommes incarcérés sur 10 et 7 femmes sur 10 souffrent de troubles psychiatriques, ce qui donne tout son sens au principe législatif. Comment concilier leur prise en charge médicale avec leur statut de détenu? Plusieurs tentatives décevantes ont été menées entre 1986 et 2002. La loi n°2002-248 du 9 septembre 2002 portant réforme de la justice crée les Unités Hospitalières Spécialement Aménagées (UHSA), services de psychiatrie implantés au sein d'un établissement de santé, gardés 24H/24 par l'administration pénitentiaire. L'architecture comporte une enceinte périphérique de 5 mètres de haut mais l'unité de soins obéit à un projet médical et thérapeutique à part entière. Les personnes qui y sont hospitalisées à temps complet, continue à y purger leur peine pendant l'hospitalisation. Pour autant, le personnel pénitentiaire ne doit pas, en principe, pénétrer dans l'enceinte de l'unité de soins mais seulement en sécuriser les abords. Si le partage des tâches semble clair, dans les faits, les médecins ne peuvent faire abstraction du statut de détenu des malades (restriction de circulation, de communication avec l'extérieur). De son côté, l'administration pénitentiaire doit composer avec la pathologie des détenus (nécessité d'activités collectives,..). Enfin, le directeur d'hôpital, en charge d'un tel projet, doit concilier des contraintes parfois contradictoires pour intégrer ce nouveau service dans un établissement en fonctionnement. Des situations inédites et complexes à gérer se présentent à lui. (R.A.) |
Diplôme : | DH Directeur d'Hôpital |
Plan de classement simplifié : | Directeur d'Hôpital (DH) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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071073 | OA09/0015 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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