Résumé :
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Afin de dresser un panorama de l'économie française en 2006, ce dossier regroupe plusieurs articles traitant de thèmes économiques et sociaux : démographie, croissance, consommation, comptes de l'Etat... Dans le premier article, les auteurs expliquent que, contrairement à ce que certains affirment, l'exceptionnelle fécondité des françaises n'est pas due à la présence des immigrées. En effet, la contribution des étrangères au taux de fécondité de la métropole reste modeste : +0,1. Le deuxième article s'intéresse à la croissance de l'emploi en 2006 : celle-ci a connu son plus haut niveau depuis cinq ans avec près de 240 000 emplois créés et l'on observe une forte progression de l'emploi féminin ainsi qu'une hausse des effectifs dans le secteur tertiaire et dans celui de la construction. Le troisième article fait le point sur l'activité économique en 2006. D'après l'INSEE, l'économie française s'accélère avec une croissance du PIB qui s'établit à 2,0% contre 1,7% en 2005, la consommation des ménages et l'investissement demeurent dynamiques, les exportations et importations sont en forte hausse, le pouvoir d'achat du revenu disponible des ménages a gagné en vigueur et la réduction des déficits publics se poursuit. Ces tendances économiques sont ensuite confirmées et développées dans les articles suivants. Le quatrième article revient plus particulièrement sur la consommation et l'investissement des ménages. Il souligne qu'en 2006 le revenu disponible brut des ménages a progressé par rapport à l'année précédente (4,3% contre 3,1% en 2005) mais que l'investissement présente une nette tendance au ralentissement : le niveau élevé atteint par les prix de l'immobilier et le durcissement des conditions de financement ont fini par freiner une demande jusque-là très vigoureuse. Il souligne également que le dynamisme des revenus d'activités semble se poursuivre en 2007 mais note, pour cette période, une probable diminution du taux d'épargne des ménages. Le cinquième article se penche sur la balance des paiements avec des résultats 2006 qui confirment la tendance observée depuis le début de la décennie : une dégradation du solde des transactions courantes qui s'explique essentiellement par les soldes déficitaires des biens et des transferts courants. Puis, le sixième article examine le cas du commerce extérieur : il confirme une forte croissance des échanges extérieurs en 2006 mais aussi une détérioration du solde commercial ( -29,2 milliards d'euros contre -22,9 l'année précédente) en raison notamment d'une facture énergétique très lourde. Enfin, le dernier article revient sur la situation et les perspectives des finances publiques. Deux points attirent l'attention : la dette publique continue d'augmenter (63,7% du PIB) tandis que le déficit budgétaire est repassé, lui, pour la première fois sous la barre des 3% du plafond fixé par le Traité de Maastricht.
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