Résumé :
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Ils ne trouvent pas ou plus d'emploi. Ou ils travaillent mais ne parviennent plus à joindre les deux bouts. Ils sont de plus en plus nombreux à demander de l'aide aux associations caritatives, alors que bien souvent, il y a encore un an, c'était eux qui donnaient. Partie d'outre-Atlantique, la crise aggrave le sort des plus précaires : intérimaires et les salariés en CDD, les jeunes et les retraités. Mais les franges a priori moins vulnérables de la population sont désormais touchées. En Allemagne, voulue par Schröder, la flexibilité du marché du travail a généré près de 1 million de salariés précaires. Le secteur automobile s'empresse de s'en débarrasser. En Espagne, dans l'une des régions les plus dynamique du pays, les ménages touchés de plein fouet, attendent les allocations et ne consomment plus. L'an dernier encore les irlandais donnaient pour les pauvres. Cette année, ils se retrouvent à devoir solliciter l'aide des associations caritatives. En Suède, les saisonniers agricoles venus des pays pauvres de l'Union européenne travaillent dans des conditions proches de l'avant guerre au tarif de 3 de l'heure. Un temps que l'on croyait révolu. Les étudiants, retraités, chômeurs suisses
Depuis un an, ils ont de plus en plus nombreux à franchir le seuil de l'une des deux épiceries Caritas de genève. Du Japon au Etats-Unis, en passant par l'Europe, tour d'horizon des pays riches, où se développent rapidement de nouvelles formes de pauvreté.
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