Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS pR0xHlGp. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Des recherches aux Etats-Unis font état d'une plus grande probabilité de tabagisme chez les lesbiennes, les hommes gais et les personnes bisexuelles comparativement à la population générale. Toutefois, la prévalence du tabagisme dans ces sous-populations au Canada n'est pas bien attestée. Nous avons voulu déterminer la prévalence du tabagisme dans les sous-populations LGBTBA de Toronto, en Ontario. Méthode : Un questionnaire d'auto-évaluation a été administré entre avril et juillet 2006 à un échantillon de commodité de personnes lesbiennes, gaies ou homosexuelles, bisexuelles, transgenres, bispirituelles et allosexuelles (LGBTBA) résidant à Toronto (Ontario). Eléments mesurés : l'usage passé et actuel du tabac, l'orientation sexuelle, l'identité de genre, l'âge et le quartier résidentiel. Résultats : En tout, 3 140 membres de la communauté LGBTBA ont répondu à l'enquête Toronto Rainbow Tobacco Survey (TRTS). Globalement, 36% des participants LGBTBA ont dit fumer actuellement, 25% étaient d'anciens fumeurs, et 39% n'avaient jamais fumé. Les taux de prévalence du tabagisme variaient de 24% à 45% entre les différents groupes d'orientation sexuelle et d'identité de genre compris dans l'échantillon ; les femmes bisexuelles et les hommes bisexuels ont déclaré les taux de tabagisme les plus élevés, à 45%. L'étude fait également état du premier taux connu de prévalence du tabagisme chez les personnes allosexuelles (queer), à 44%. Les jeunes participants LGBTBA ont déclaré des taux de tabagisme encore plus élevés. Conclusion : Cette étude corrobore les résultats de recherches antérieures menées dans d'autres endroits - les taux de tabagisme observés dans les sous-populations LGBTBA de Toronto sont supérieurs ou égaux aux taux constatés dans la population en général. Les taux relativement plus élevés chez les jeunes LGBTBA et les personnes bisexuelles et allosexuelles devraient être pris en compte dans les initiatives ciblées de sensibilisation et d'arrêt du tabac. L'étude aborde aussi la nécessité de pousser la recherche sur certains aspects.
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