Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS q98sDR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs. En 2004, devant l'apparition d'épistaxis récidivantes chez des salariés d'un atelier de mécanique de véhicules poids lourds, des explorations diagnostiques ont été demandées par le service de santé au travail de la région brestoise. Le médecin du travail, alerté par les plaintes des mécaniciens de l'entreprise, a en effet sollicité le centre de pathologies professionnelles de proximité et le service de prévention de la caisse régionale d'assurance maladie afin de déterminer l'étiologie de cette symptomatologie. D'après les différents centres de médecine du travail du Finistère que nous avons interrogés, il n'existait pas, jusqu'à présent, de plaintes de ce genre de la part des salariés des ateliers de mécanique de véhicules poids lourds dans la région. Méthode. Des explorations fonctionnelles et morphologiques ont été associées à une analyse ergotoxicologique des postes de travail dans le but de rechercher une origine professionnelle à ces troubles. Résultats. Les résultats de ces explorations aboutissent à la découverte d'anomalies inflammatoires et vasculaires des muqueuses nasales des opérateurs liées à un empoussièrement complexe des locaux de travail. Discussion. Une démarche étiologique a permis de déterminer l'agent physique le plus probablement responsable de ces anomalies. Il s'agirait de poussières métalliques (essentiellement du titane, du fer, du nickel et du chrome) dont l'effet serait potentialisé par les fibres céramiques réfractaires. Conclusion. Une démarche de prévention a été instaurée pour limiter les risques de survenue de ces atteintes dans ce secteur d'activité.
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