Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xBCDEo. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif. Certains postes de travail impliquent la conduite de véhicules légers. L'objectif de ce travail est de recenser les pathologies induites en excluant les accidents de la route. Méthode. Une revue de la littérature en français et en anglais, publiée de 1975 à 2006, a été effectuée. Résultats. Cinq cadres nosologiques ont été individualisés (les affections rhumatologiques, cardiovasculaires, psychologiques, de la reproduction et enfin, la pollution de l'habitacle). Chez les chauffeurs de taxi, les commerciaux, les officiers de police et les salariés de secteurs divers, on retrouve un excès de lombalgie, qui augmente avec le kilométrage annuel et le temps de conduite. Les causes seraient les gestes, postures et vibrations corps entier engendrées par la conduite. L'amélioration des équipements (existence d'un siège ajustable, d'un volant réglable) et de l'organisation du travail constituent des moyens de prévention. Les pathologies suivantes concernent presque exclusivement les chauffeurs de taxi. L'excès d'infarctus du myocarde mis en évidence s'explique en partie par une sur-représentation dans cette population des facteurs de risque classiques. La pollution de l'habitacle est causée par les gaz d'échappement à des niveaux supérieurs aux niveaux atmosphériques mais inférieurs aux valeurs limites recommandées. Une consommation accrue de substances psychoactives, et des fortes contraintes psychologiques sont rapportées. L'excès de formes atypiques de spermatozoïdes est plus anecdotique et n'entraîne pas d'augmentation du temps de conception. Conclusion. Toutes ces affections, pour être confirmées et comprises, nécessitent la réalisation d'études complémentaires rétrospectives ou mieux prospectives, notamment l'exposition à la pollution de l'habitacle et ses conséquences.
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