Résumé :
|
La baisse de la fécondité a été a été générale dans les pays industrialisés au cours des dernières décennies. Très marquée dans les pays d'Europe de l'Ouest et du Nord entre 1965 et 1975, plus tardive en Europe du Sud et dans les anciens pays socialistes, elle a conduit à des valeurs de l'indice de fécondité partout inférieures à 2,1 enfants par femme, et parfois proches de 1, alors que la fourchette allait de 2 à 3 au début des années 1960. Pendant plusieurs décennies, cette évolution a laissé la plupart des gouvernements et des opinions publiques assez indifférents, le point de vue dominant étant que le nombre d'enfants relevait du libre choix des individus ou des couples et que l'Etat n'avait pas à chercher à les influencer. Les politiques familiales mises en oeuvre trouvaient alors leur justification dans la nécessité d'assurer une certaine justice sociale entre les familles et de faire en sorte que chaque enfant puisse être élevé convenablement, quelles que soient les circonstances de sa naissance.
|