Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par ORSRA Csh8R0xt. Diffusion soumise à autorisation]. La lecture des trois articles de ce numéro bouleverse en fin de compte nos repères : le diabète autrefois dit "juvénile" devient "infantile", pendant que le diabète autrefois dit "de la maturité" ne lui est plus restreint et peut aussi être "juvénile". Cette valse des qualificatifs est peut-être révélatrice des changements du tableau épidémiologique général dans la population de nos pays. L'accroissement de l'obésité, tout particulièrement dans l'enfance, pourrait fort bien être en cause dans l'augmentation de prévalence des deux types de diabète chez les moins de 20 ans. Si cela paraît aller de soi dans le cas du diabète de type 2, dont l'obésité est une des composantes majeures, il n'est pas illogique de penser que l'insulinorésistance liée au surpoids accélère la décompensation de cellules bêta-pancréatiques fragilisées par le processus autoimmun, caractéristique du diabète de type 1. Il est évident que cette hypothèse est loin d'expliquer l'ensemble des modifications du tableau épidémiologique actuel en ce qui concerne le diabète de type 1, le surpoids au diagnostic y étant très rare, mais elle aurait le mérite d'ouvrir une piste pour la prévention.
|