Titre : | L'accréditation : oui, mais qu'est-ce que cela change réellement ? |
Auteurs : | Josiane JEGU, coor. ; François Ponchon, coor. ; Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2007 |
Description : | 32p. / ann. |
Langues: | Français |
Classement : | OE07/ (MEMOIRE ENSP - MODULE INTERPROFESSIONNEL DE SANTE PUBLIQUE) |
Mots-clés : | Accréditation ; Etablissement sanitaire ; Hôpital ; Qualité soins ; Evaluation ; Management ; Procédure ; Autoévaluation ; Bilan compétence ; Information malade ; Protocole ; Financement ; Transfert compétence ; France |
Résumé : | C'est dans un contexte de réduction des risques et de gestion des crises sanitaires que le législateur a mis en place, en 1996, la procédure d'accréditation à destination des établissements de santé. Cette procédure, qui a pour objectif d'améliorer la qualité de l'activité hospitalière, consiste en une évaluation externe réalisée par des professionnels indépendants. Alors que tous les établissements s'engagent dans la deuxième version de la procédure, il semble pertinent de rechercher les changements qui ont pu avoir lieu tant au niveau des professionnels que de l'organisation des établissements, et plus largement pour le système de soins dans son ensemble. La démarche d'accréditation appliquée aux établissements de santé est depuis son origine orientée vers la recherche de la qualité. Constituée de trois phases (l'auto-évaluation, la visite des experts-visiteurs, le rapport de certification), la procédure s'est enrichie afin d'en renforcer sa portée. Au-delà de l'objectif général d'amélioration de la qualité, différents enjeux se dégagent. Un premier enjeu est de type économique. En effet, dans un contexte de recherche d'économies du système de soin, réduire la non-qualité permet d'un diminuer son coût. L'accréditation répond également à un enjeu de santé publique : en améliorant les pratiques médicales on doit pouvoir diminuer la réalisation des risques sanitaires. Enfin, il existe un enjeu stratégique d'organisation des établissements puisque l'accréditation doit mobiliser les personnels autour d'un objectif commun. A la lumière des entretiens réalisés auprès des professionnels concernés, on découvre que de réels changements ont été induits par la démarche d'accréditation. Ainsi, l'accréditation contribue à renforcer la place du patient au cur du système de soins. La qualité de la prise en charge s'améliore de façon significative, ainsi que la sécurité du patient. Ce dernier a désormais la possibilité de jouer un rôle actif dans sa prise en charge au travers de ses représentants. Sur le plan de l'organisation interne des établissements, l'accréditation a eu un fort impact. Se sont mis en place des services dédiés à cette démarche qualité. Les mentalités ont évolué et les professionnels sont à présent convaincus de l'intérêt de cette démarche. Enfin, l'accréditation permet de développer une complémentarité entre l'HAS et les autres organismes dédiés au contrôle. Malgré ces changements positifs, des obstacles persistent, aussi bien au niveau culturel, qu'organisationnel. Une démarche insuffisamment explicitée développe la crainte et donc des résistances. Cette procédure chronophage suppose des moyens humains dont ne dispose pas l'hôpital. Pour y remédier il est proposé, en interne, de renforcer l'implication de l'ensemble des professionnels en valorisant les bénéfices attendus en terme d'amélioration des pratiques professionnelles, et hors des murs de l'hôpital, de développer des partenariats entre les établissements sanitaires et avec les établissements sociaux et médico-sociaux. (R.A.) |
Diplôme : | Memoire ENSP de Module Interprofessionnel (MIP) |
Plan de classement simplifié : | Module interprofessionel de santé publique (MIP) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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031536 | OE07/0070 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
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