Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par APHPDOC 7IR0xHWn. Diffusion soumise à autorisation]. De la longue histoire du traitement des maladies émergent, aujourd'hui, les notions de démocratie sanitaire et de santé mentale : tentatives destinées à marquer la fin d'un système ségrégatif, excluant et stigmatisant les "fous". La loi du 4 mars 2002 fait du malade un acteur de sa propre santé : désormais, patients et professionnels sont liés dans une relation partenariale. Pourtant, la société garde du malade mental une vision négative dont les conséquences portent autant sur le soin que sur la reconnaissance du malade comme sujet de droit. Il apparaît indéniable que le droit fait partie de l'environnement des acteurs de santé. Pourtant, ceux-ci n'en ont pas forcément la connaissance, alors que leurs pratiques quotidiennes mettent en jeu les problématiques les plus complexes du droit et mobilisent des valeurs fondamentales telles la liberté de la personne, le secret professionnel, le respect de l'intimité... "Le sort que chaque nation réserve à ses vieillards, à ses malades mentaux et à ses handicapés est toujours le fidèle reflet des principes politiques qui guident la nation et sa conception de l'homme. L'ordre des valeurs humaines est en danger toutes les fois que les droits du malade ne sont pas respectés." (R.A.).
|