Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CTNERHI kdR0xN4O. Diffusion soumise à autorisation]. Lorsque l'on veut adapter la scolarité des élèves présentant une déficience motrice, on pense spontanément, en général, à alléger des contraintes physiques pouvant les gêner. Faute d'informations, on est moins conscient des obstacles qu'ils devront surmonter au cours des apprentissages auxquels l'école a la mission de les conduire. En effet, les difficultés dues à des troubles qui peuvent être associés à la déficience motrice, notamment d'ordre perceptif, cognitif ou psycho-affectif, sont moins évidentes. Pourtant elles concernent une partie non négligeable de ces élèves, tout particulièrement ceux qui sont atteints d'une lésion cérébrale. La nature des troubles que manifeste un élève ne permet pas de préjuger avec exactitude de ses possibilités de réussite, car elles dépendent, pour lui comme pour tous, de ses propres capacités, mais aussi des situations auxquelles il est confronté. Il convient donc de promouvoir les adaptations susceptibles de pallier les effets négatifs de la déficience motrice et, ainsi, de favoriser le meilleur niveau possible de réussite scolaire des élèves présentant une telle déficience.
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