Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS ArR0x8mA. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Des solutions innovantes et peu onéreuses sont nécessaires pour améliorer la prise en charge des maladies à transmission vectorielle et autres dans les environnements pauvres en ressources. Les logiciels émergents gratuits qui fournissent un accès à l'imagerie satellitaire et à des outils d'édition simples (Google Earth) complètent les logiciels de système d'information géographique (GIS) et offrent de nouvelles possibilités : (i) de renforcer les capacités globales de la santé publique par la génération d'informations concernant les infrastructures urbaines ; et (ii) d'afficher directement des données de santé publique sur une image de l'environnement physique. Méthodes : Nous avons utilisé l'imagerie satellitaire en accès libre et une série d'outils de traçage appartenant au logiciel (permettant de produire des polygones, des lignes et des points) pour générer des informations sur l'infrastructure urbaine et pour afficher des données de morbidité dans le cadre d'un système d'aide à la décision concernant la dengue (DDSS). Résultats : Nous nous sommes servis de deux villes du Mexique (Chetumal et Merida) pour démontrer qu'il était possible de développer rapidement et à un coût minimal une représentation rudimentaire des infrastructures urbaines, utilisable comme épine dorsale spatiale d'un DDSS. Les couches de données générées comprenaient des polygones étiquetés représentant des pâtés de maisons, des lignes figurant des rues et des points indiquant l'emplacement d'écoles et de centres de santé. Les pâtés de maisons ont été colorés selon un code de manière à signaler la présence de cas de dengue. Ces couches de données ont été importées avec succès sous un format appelé fichier de formes dans un logiciel GIS. Conclusion : La combinaison associant Google Earthet un logiciel GIS libre et gratuit (par exemple HealthMapper, développé par l'OMS, ou SIGEpi, développé par l'OPS) offre un énorme potentiel pour renforcer les capacités générales de la santé publique et faciliter l'utilisation de systèmes d'aide à la décision pour prévenir et combattre les maladies à transmission vectorielle dans les environnements pauvres en ressources.
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