Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST h3R0xw6P. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Il n'existe pas aujourd'hui, en France, de données fiables décrivant l'organisation de la prise en charge hospitalière du cancer. La présente étude tente de le faire, en s'appuyant sur une source de données encore inexploitée jusqu'ici pour ce type d'étude, la base nationale du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information). Méthodes : Sur la base du fichier national regroupant l'ensemble des séjours hospitaliers français des établissements soumis au PMSI (c'est-à-dire établissements de courts séjours, d'au moins 100 lits et soumis au budget global), il a été réalisé une étude quantitative de la prise en charge hospitalière du cancer. La part "cancer" de l'activité hospitalière a été extraite à l'aide d'un algorithme spécifique, basé sur l'exploitation des codes diagnostics et des codes actes inclus dans les résumés de séjour. L'utilisation de l'unité d'oeuvre ISA (Indice Synthétique d'Activité) et de l'échelle des coûts relatifs par GHM (Groupe Homogène de Malades) a permis d'établir des analyses en terme de flux financiers. Résultats : Cette étude montre qu'avec un décès sur six, le cancer recouvre un quart des séjours hospitaliers et un sixième des dépenses hospitalières. Il représente 16,2% des ISA, soit environ 29 milliards de francs, pour le secteur public et para-public. La chirurgie, avec 32,9% des dépenses, apparaît comme l'acte le plus coûteux, avant la chimiothérapie (16,3%) ou la radiothérapie (9,1%). (...)
|