Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 4bR0xOK8. Diffusion soumise à autorisation]. Problématique : Avec la mise en oeuvre dans des pays à ressources limitées de programmes de délivrance de traitements antirétroviraux (ART), le problème n'est plus de savoir comment ces programmes seront financés, mais de déterminer qui se chargera de leur mise en oeuvre et de leur maintien. Démarche : Les systèmes de délivrance du traitement et de prestation des soins liés au VIH/sida gérés par des médecins qui ont été mis en place dans les pays industrialisés ne peuvent être reproduits dans les pays où le VIH/sida est fortement prévalent et l'accès au personnel médical très restreint. Il faut donc que les systèmes de soins exploitent mieux les ressources humaines disponibles. Contexte local : A partir de l'exemple du Botswana, nous étudions la sous-utilisation du personnel infirmier dans la prise en charge à long terme des patients ayant besoin d'un traitement antirétroviral. Modifications pertinentes : Pour que les programmes de délivrance de traitements ART soient durables, il faut, à notre avis, que le personnel infirmier assure des soins cliniques d'un certain niveau auprès des patients recevant ce type de traitement, et notamment la prescription des ART et la prise en charge des effets indésirables courants. Enseignements tirés : Parmi les considérations pratiques intervenant dans l'extension des systèmes de délivrance des traitements ART gérés par du personnel infirmier, figurent l'élimination des barrières politiques et professionnelles, l'identification des besoins en matière de formation, la concertation sur les limites à fixer aux pratiques infirmières, l'élaboration de procédures claires pour l'orientation vers du personnel médical ou infirmier et la mise au point de mécanismes pour surveiller et superviser ces pratiques. Des études relevant de la recherche opérationnelle sont nécessaires pour démontrer la sécurité, l'efficacité et la durabilité de tels systèmes.
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