Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS BHJk9R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Il manque d'informations publiées sur la prise en charge des oreillons en milieu carcéral. Nous décrivons une éclosion d'oreillons survenue dans le centre correctionnel à sécurité moyenne de Milner Ridge au Manitoba (Canada). Méthode : Nous avons adopté la définition d'un cas d'oreillons trouvée dans les Lignes directrices pour la prévention et le contrôle des éclosions d'oreillons au Canada. La culture cellulaire, la réaction de polymérisation en chaîne et la sérologie ont été utilisés pour confirmer les cas. Résultats : Cinq cas confirmés d'infection ourlienne ont été identifiés à Milner Ridge entre le 12 janvier et le 5 février 2009. Un autre cas confirmé et trois autres cas probables ont été identifiés dans un second centre correctionnel. On a maîtrisé l'éclosion de Milner Ridge en répartissant en cohortes les unités affectées du Centre, en donnant de l'information sur les oreillons, en retardant les transferts et en surveillant la manifestation de nouveaux cas. On a offert le vaccin aux détenus et au personnel en partant de l'hypothèse que d'après la moyenne d'âge des détenus, la majorité d'entre eux n'avaient déjà reçu, au plus, qu'une seule dose du vaccin combiné contre les oreillons. Conclusion : Une éclosion d'oreillons en milieu carcéral a été endiguée par la mise en oeuvre et l'adaptation de mesures de base pour le contrôle des infections et par la vaccination des détenus et du personnel. Etant donné l'âge relativement jeune de nombreux détenus et les parallèles entre les prisons et les dortoirs, on peut soutenir que les détenus représentent un autre groupe de sujets pour qui une seconde dose du vaccin anti-ourlien (si non reçu durant l'enfance) serait bénéfique en tant que mesure de prophylaxie primaire.
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