Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xpllE7. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Comparer l'impact de trois stratégies d'injection de rappel du vaccin tétanos-diphtérie-coqueluche (Tdap) formulé pour adulte chez des adolescents en Australie. Elles comprennent : (1) l'administration du Tdap à : une cohorte âgée d'un an ; (2) l'administration du Tdap à tout le lycée et aux cohortes des nouveaux venus ; (3) l'administration du Tdap à toute l'école, mais sans continuer à vacciner les cohortes des nouveaux venus. Méthodes On a réalisé une série d'analyses écologiques des notifications de la coqueluche lors des périodes d'épidémie dans les cohortes d'âges applicables. La principale mesure des résultats a été le rapport du taux d'incidence (RTI), calculé en divisant l'incidence de la coqueluche après l'introduction des programmes de vaccination du Tdap par l'incidence de la coqueluche lors de l'épidémie du préprogramme le plus récent. Résultats Lors de la période épidémique de 2008-2009, le RTI au niveau national chez les cohortes d'âges ciblées pour le Tdap était de 0,6 (intervalle de confiance de 95% IC : 0,6-0,7), mais chez les autres cohortes d'âges, il était de 1,1 (IC de 95% : 1,1-1,2). Seule la juridiction qui avait mis en place la stratégie 2 (Australie occidentale) a enregistré des baisses soutenues dans les notifications de la coqueluche chez les adolescents et les enfants de moins de 6 mois (RTI : 0,4 ; IC de 95% : 0,3-0,6) jusqu'en 2009. Conclusion S'il est confirmé par une plus longue expérience en Australie et partout dans le monde, un large programme de rattrapage au sein des écoles, suivi de la vaccination des nouveaux venus, pourrait être la stratégie optimale pour mettre en place les programmes de Tdap chez les adolescents.
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