Résumé :
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A l'heure où le gouvernement Raffarin semble vouloir imputer aux lois Aubry relatives à la réduction du temps de travail (RTT) la responsabilité de peser fortement sur le déficit public que connaît actuellement la France, quel premier bilan peut-on dresser dans le monde hospitalier deux ans après sa mise en vigueur ? Les 35 heures ont-elles favorisé les embauches ou encore contribué à l'amélioration de la qualité des soins ? Au regard d'une enquête réalisée par un cadre infirmier dans le cadre de la validation d'une unité de valeur au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), le bilan est contrasté, entre la satisfaction d'avoir plus de temps personnel, mais, en même temps, le sentiment d'être soumis à plus de pression, entraînant une démotivation et un individualisme croissant.
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