Résumé :
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La prise enLa construction du présent rapport s'ordonne sur trois axes : description du rapport des forces en présences, analyse de leur mise en relation fonctionnelle, perspective d'une intégration de leurs enjeux respectifs. Cette architecture correspond aux trois caractère principaux de l'interministérialité : celle-ci peut en effet se définir comme un jeu ou des acteurs usant d'une capacité spécifique (une logique de rapport de forces), poursuivent leurs missions simultanément (pratiques de la coordination interministérielle), en anticipant mutuellement leurs conduites (la diffusion d'une culture commune). La distinction de ces trois aspects présente également un caractère historique. Le développement des politiques publiques de l'environnement suit à peu près toujours le même scénario : la cristallisation institutionnelle, à travers la création d'un ministère chargé exclusivement ou non, des questions d'environnement, est rapidement accompagnée de la mise en place de dispositifs spécifiques de coordination interministèrielle, eux-mêmes concurrencés à terme par l'hypothèses d'une intégration sectorielle de la préoccupation environnementale. Une attitude pragmatique inspire donc principalement la conduite de l'environnement de notre étude. L'amélioration de l'interministérialité nécessaire à toute politique de l'environnement doit être poursuivie simultanément sur trois plans : rechercher une pondération satisfaisante de l'administration de l'environnement, accroître l'efficience de la coordination, viser une intégration à terme du critère environnemental dans l'ensemble des politiques publiques. La logique des conclusions proposées en découle. Exposées au fil des analyses successives, elles traduisent une stratégie d'ensemble qui cherche à donner ses chances à l'interministérialité.
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