Résumé :
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Le présent article offre une description du système de pensions de vieillesse en Afrique du Sud, en s'attachant plus particulièrement à décrire ses points forts et les défis qui l'attendent. Le système a aujourd'hui trois composantes : la première relève de fonds de pensions basés sur les cotisations touchant essentiellement des travailleurs du secteur formel, la deuxième repose sur l'épargne privée et la troisième composante est un programme d'assistance sociale, connu sous le nom de pension étatique de vieillesse. Les principales préoccupations portent actuellement sur le niveau d'exclusion qui caractérise les fonds de pensions contributifs et sur l'augmentation de la dépendance envers la pension étatique de vieillesse au cours des vingt prochaines années sous l'effet de différents facteurs (progression du chômage, du travail informel et de l'emploi précaire). A cela, vient s'ajouter les méfaits VIH/SIDA et uune insuffisance des capacités institutionnelles pour une mise à disposition efficace des prestations du régime. Plusieurs propositions ont été avancées dans le but d'améliorer l'ensemble du système, la plupart émanant du "Taylor Committee" : transformation de la pension étatique en un régime universel, développement des capacités institutionnelles requises, développement d'autres programmes d'assistance sociale, élargissement de la couverture du système basé sur les cotisations, introduction d'un fonds/régime national d'épargne pour la protection du secteur non structuré, rationalisation des fonds de pension, et enfin, contribution des fonds de pensions à la création d'emplois.
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