Résumé :
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Deux marqueurs ont fait découvrir cet été à la population française qu'un désastre humain était en cours : l'engorgement des urgences et celui des morgues. Le coup de semonce fut rude : 15 000 morts, des dizaines de milliers de malades âgés décompensant leurs polypathologies. Mais aussi une considérable et brutale surcharge de travail, tant en ville qu'à l'hôpital, pour les personnels en pleine période de vacances. La classe politique fut sidérée, découvrant une désorganisation profonde et structurelle des filières de soins. Le choc passé, le temps d'une analyse en profondeur des besoins de la population est venu. Car ce n'est pas simplement en augmentant le nombre de postes aux urgences qu'on réglera le problème.
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