Résumé :
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Apparue de manière expérimentale dans les quartiers sensibles au début des années 1990, la médiation sociale s'est largement développée au sein du dispositif emploi-jeunes de Martine Aubry, en particulier dans le cadre de la politique de la ville. Aujourd'hui, des nouveaux acteurs qualifiés d'agents locaux de médiation sociale oeuvrent principalement auprès des collectivités locales, des bailleurs sociaux et des transporteurs routiers ou ferroviaires. Dix ans après le lancement des premières initiatives et à l'heure où s'achève le dispositif emploi-jeunes, l'auteur fait le point sur ce nouveau métier de la ville dont le principal objet est de restaurer ou de recréer du lien social. Il souligne tout d'abord la problématique des quartiers sensibles et tire les leçons des premières expériences menées dans le domaine de la médiation. Puis, il présente les champs d'intervention possibles et met en avant notamment l'importance de la formation des agents, qui constitue un enjeu déterminant dans l'efficacité de la mise en oeuvre de la médiation sociale, de nombreuses expériences ayant dérivé vers une prestation de type plus mafieuse que citoyenne, à cause de l'absence de formation des jeunes embauchés. Le dernier chapitre est consacré à l'Institut de formation aux métiers de la ville (IFMV Valdocco) créé en 1996 à l'initiative de deux associations.
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