Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xgc3iu. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif La poliomyélite paralytique associée à la vaccination (PPAV) est une conséquence rare mais grave de l'administration de vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). L'intensification de la vaccination par le VPO a réduit la transmission du poliovirus sauvage en Inde mais la PPAV devient un sujet de préoccupation. Méthodes Nous avons analysé les données de surveillance concernant la paralysie flasque aiguë (PFA) afin d'estimer le risque de PPAV dans ce pays. La PPAV a été définie comme poliomyélite paralytique observée parmi les cas de PFA avec début de la paralysie en 1999, faiblesse musculaire résiduelle 60 jours après le début de la paralysie et isolement d'un poliovirus de type vaccinal. Les cas de PPAV chez les sujets récemment vaccinés constituaient un sous-ensemble de cas chez lesquels la paralysie débutait entre 4 et 40 jours après l'administration du VPO. Résultats Au total, 181 cas de PFA répondaient à la définition de cas de PPAV. Les estimations de risque suivantes ont été faites : risque global, 1 cas pour 4,1 à 4,6 millions de doses de VPO administrées ; risque chez les sujets récemment vaccinés, 1 cas pour 12,2 millions ; risque chez les sujets ayant récemment reçu la première dose de vaccin, 1 cas pour 2,8 millions ; risque chez les sujets ayant récemment reçu une dose ultérieure de vaccin, 1 cas pour 13,9 millions. Conclusion Le risque estimé de VAPP en Inde, calculé d'après les données d'un système de surveillance très sensible, est à l'évidence plus faible que dans d'autres pays, malgré l'administration de doses multiples de VPO aux enfants dans le cadre de campagnes de vaccination de masse.
|