Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 02R0x35Z. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : - Estimer l'évolution de la masse corporelle, de l'obésité et de la surpondération parmi les conscrits - Tester les variations selon l'âge, la région et la langue. Méthodologie : Quelque 48 500 conscrits ont subi annuellement un examen médical (= 71% des hommes Belges). Pour 631 327 cas (1978-1990), l'indice de masse corporelle (BMI), l'obésité et la surpondération ont été analysés en relation avec l'évolution chronologique, la "classe d'âges", la région, la langue et la décision relative à l'aptitude au service militaire. Les analyses statistiques utilisées sont : oneway, Student-Newman-Keuls, ANOVA, classification multiple et tests de Khi2. Principaux résultats : Toutes les analyses se sont révélées très significatives. Evolution temporelle : La masse corporelle a cru : 65 kg/m2, en tenant compte de la région et de la "classe d'âges" ; la prévalence de l'obésité a plus que doublé ; celle de la surpondération a été multipliée par au moins 1.3 (jusqu'à 24 ans). "Classe d'âges" : La masse corporelle est significativement plus élevée pour les aînés (26+) comparés aux plus jeunes (18) : 1.12 kg/m2, en tenant compte de la région et de l'évolution temporelle. Toutefois, la "classe d'âge" est liée à l'éducation : les diplômés universitaires subissaient le test à un âge plus élevé. La Région : La masse corporelle était toujours plus élevée en Wallonie : 45 kg/m2 par rapport à la Flandre, en tenant compte de la "classe d'âge" et de l'évolution temporelle. Décision médicale : 10.1% des conscrits furent rejetés pour des raisons médicales lors de l'examen étudié ici ; quand le BMI atteignait 30, le taux de refus était de 16.5% ; il atteignait 77% pour les BMI de 40 ou plus. En tenant compte des exclusions pour raisons médicales survenant à un stade antérieur de la procédure, ces exemptés représentent quelque 12% des jeunes hommes. (...)
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