Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES R0xcHjFT. Diffusion soumise à autorisation]. Il peut paraître paradoxal, qu'alors que la recomposition de l'offre constitue aujourd'hui une des priorités de la politique hospitalière, les grands système d'information hospitaliers ne puissent appréhender les restructurations que de manière imparfaite. Ceci s'explique essentiellement par le fait que les systèmes d'information ont été conçus sur une conception de l'organisation hospitalière essentiellement calée sur la carte sanitaire, inadaptée à la mesure de la nature de ses recompositions. Ce constat effectué, deux pistes techniques pour faire évoluer les systèmes d'information doivent être suivies : l'une tient à la redéfinition, par les systèmes, de la notion d'établissement de santé et des caractéristiques de son organisation ; l'autre doit aboutir à la création d'un historique de chaque établissement permettant de suivre la "démographie" des hôpitaux, ainsi qu'à assurer la complémentarité des diverses sources d'information. Enfin, pour mesurer les restructurations, les systèmes d'information manquent d'une définition précise et reconnue par tous. Ce dernier point incite donc le "statisticien - économiste" à se démarquer du seul angle de la planification administrative pour tenter d'appréhender la globalité des transformations de l'offre hospitalière. Ces éléments ont, en particulier, guidée la réforme de la SAE dont on exposera les principales modifications. (Résumé d'auteur). Cet article alimente un dossier de la Revue Française des Affaires Sociales sur les restructurations hospitalières.
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