Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 86YR0xcw. Diffusion soumise à autorisation]. Le jugement que portent les malades sur la restauration hospitalière dépend de sa qualité intrinsèque. Cependant des facteurs tels que l'âge, l'état nutritionnel, le moral, l'appétit, les problèmes de mastication ou le fait de suivre un régime pourraient modifier ce jugement. Nous avons donc analysé le rôle de ces facteurs dans l'appréciation de la qualité de la restauration chez 8 140 malades interrogés de 1994 à 1996 dans les hôpitaux d'aigus de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Résultats : Dans une analyse multifactorielle, les autres facteurs étant maintenus constants, on notait que les malades au moral le moins bon avaient le moins bon appétit (P<0,001). Les patients trop maigres avaient le moral et l'appétit les moins bons (P<0,001). L'âge augmentant, le moral (P<0,001) et l'appétit (P<0,001) diminuaient significativement. A l'inverse, les problèmes de mastication (P<0,001) et le besoin d'aide au moment des repas (P<0,001) augmentaient. Avec l'âge augmentait aussi, à l'inverse, la satisfaction par rapport aux horaires des repas, aux possibilités de choix et à la qualité, à la quantité ou la variété des plats, ainsi que la note globale (P<0,001). L'appétit était diminué par une insatisfaction vis-à-vis de l'assaisonnement (P<0,001) et le suivi d'un régime sans sel (P<0,001). Les gens qui avaient le moins bon appétit étaient ceux qui étaient les plus exigeants sur la possibilité de choisir (P<0,01). (...)
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