Résumé :
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La genèse de l'élaboration de la circulaire DGS/DH n° 98/213 du 24 mars 1998 exposée dans l'article de C. Jestin et D. Baubeau est intéressante à deux égards. D'une part, cette circulaire opère une rupture dans la conception des soins en cancérologie à travers un changement majeur concernant l'offre de prise en charge ; d'autre part, malgré certaines avancées, elle reste prisonnière de la logique administrative qui se représente le changement dans la continuité de son énoncé et non pas comme relevant d'une action publique spécifique. Ce sont donc à ces deux aspects contradictoires de la circulaire que s'adresse ce commentaire qui vise à élargir le cas des soins en cancérologie à l'ensemble des pathologies chroniques, voire au-delà.
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