Résumé :
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Ainsi que le prévoyait la première loi Aubry du 13/06/98, la ministre de l'emploi a rencontré l'ensemble des partenaires sociaux afin de recueillir leur avis en vue de l'élaboration de la seconde loi sur les 35 heures. Si la seconde loi doit en principe surtout s'inspirer des accords conclus, il est vraisemblable qu'elle tiendra également compte des demandes formulées par ces différentes organisations, qui ont pour l'essentiel joué le jeu de la négociation dans la période d'anticipation de la loi Aubry I. Pour autant, la prise en compte des revendications des uns et des autres s'avère un exercice difficile, pour ne pas dire impossible : en effet si les partenaires sociaux se félicitent tous de la relance du dialogue social qu'a généré cette loi, ils adoptent des positions très divergentes sur l'opportunité d'une période de transition, le maintien de la définition des salariés à temps partiel, le sort du contingent d'heures supplémentaires ou encore la spécificité des règles à mettre en place pour les cadres. Ces désaccords conjugués à ceux qui existent au sein de la majorité parlementaire, augurent de débats complexes sur la seconde loi. Nous présentons ci-après les positions et les attentes respectives des différents partenaires sociaux consultés. A la fin de ce bulletin, un tableau récapitulatif permet une lecture rapide des propositions des uns et des autres sur les principaux points que la seconde loi aura à trancher.
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