Résumé :
|
Des cadres intérimaires au malaise des cheminots, la réforme phare de l'actuel gouvernement sur les 35 heures pose la question des limites de notre société industrielle. Certains travaillent trop pour mieux vendre leurs compétences, sans avantages acquis ni escomptés, d'autres campent sur les leurs, dans un combat d'arrière garde où les créations d'emploi sont leur moindre souci, en attendant une retraite qui est perçue comme un privilège exorbitant pour le restant des Français qui s'apprête à travailler plus longtemps pour des pensions inférieures à celles de leurs parents. Sans compter que les carrières des actifs ménagent quelques mauvaises surprises et notamment pour ceux qui, de temps partiel en intérim, ont fait confiance à des réformes successives qui n'ont pas débouché sur le plein emploi. Au moment où les 35 heures reviennent en pleine actualité, il est important de poser deux questions d'actualité : le temps partiel est-il une passerelle vers le temps plein ? L'activité réduite favorise-t-elle la sortie du chômage ?
|