Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST R0xZHIF3. Diffusion soumise à autorisation]. L'hystérectomie sur utérus gravide est une intervention mutilante pour laquelle l'accoucheur a peu d'alternatives devant certaines complications majeures de la gravido-puerpéralité. Cette étude de type rétrospectif a étudié 35 cas d'hystérectomies obstétricales effectuées sur une période de 22 mois (janvier 94 octobre 95). La fréquence de cette intervention représentait 0,45% par rapport aux accouchements. Il s'agissait de parturientes dont l'âge moyen était de 31 ans, et la parité moyenne de 7. La majorité des patientes (77,5%) était référée de structures sanitaires périphériques après des tentatives d'accouchement par voie basse. Les indications étaient d'ordre hémorragique dans 71,7% et d'ordre infectieux dans 25,8% des cas. Une hystérectomie de type sub-totale était pratiquée dans 82,8%. La mortalité maternelle était de 20%. Le caractère délabrant de l'intervention, ne doit pas occulter son caractère salvateur devant des accidents graves qui traduisent une mauvaise prise en charge de la grossesse et de la parturition. La meilleure stratégie de prise en charge qui est préventive, repose sur l'identification des grossesses et des accouchements à risque, et sur une référence obstetricale appropriée, que ne nous permet pas encore l'organisation de notre système sanitaire.
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