Titre :
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Chlamydia trachomatis : faut-il dépister ou traiter systématiquement ? Revue de la littérature et estimation coût/bénéfice en France. (1998)
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Titre original:
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Chlamydia trachomatis : coast/benefit of detection in France.
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Auteurs :
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J. HENRY-SUCHET ;
D. SERFATY ;
A. SLUZHINSKA ;
Centre de Régulation des Naissances de l'Hôpital Saint-Louis. Paris. FRA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Contraception, fertilité, sexualité (vol. 26, n° 2, 1998)
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Pagination :
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151-158
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Dépistage
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Thérapeutique
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Coût
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Prévalence
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Chlamydiose
;
Bactériose
;
Infection
;
Bactérie
;
Epidémiologie
;
France
;
Europe
;
Homme
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Femme
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST s8R0x6vO. Diffusion soumise à autorisation]. Une étude de la prévalence de l'infection chlamydienne dans les voies génitales basses des sujets jeunes est faite, d'après les données de la littérature et l'expérience française. L'épidémie se répand essentiellement dans les années qui suivent les premiers rapports et est significativement plus fréquente (10 à 15%) chez les moins de 20 ans que chez les sujets plus âges. La consultation au Centre de planification familiale est le moment idéal pour avoir un impact sur l'épidémie par un dépistage (favorisé en France par la loi Calmat de 1990) et pour un traitement. Dépistage et traitement ont évolué au cours de la décennie : le dépistage peut se faire maintenant par PCR ou LCR sur premier jet d'urine, méthode peu agressive très faisable chez des sujets jeunes. Si sa spécificité est de 100% et sa sensitivité élevée, la technicité que demande de centrifuger les urines peut faire préférer dans les centres dépourvus de laboratoire le dépistage sur auto-frottis vulvaire, qui n'a pas encore l'AMM en France. Le traitement de l'infection des voies génitales basses a évolué de 8 jours de tétracyclines à 1 g d'azithromycine prise en une fois. L'efficacité est la même et la compliance meilleure. Le traitement vise à éradiquer l'infection chlamydienne des voies génitales basses, il n'est pas valable pour une infection haute : il est donc indiqué de demander une sérologie chez les sujets porteurs et de prescrire un traitement plus long si celle-ci est positive. (...)
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