Titre : | Profils de consommateurs de soins. France 1995. |
Auteurs : | Marie-Jo SOURTY-LE GUELLEC ; Laure Com-Ruelle, collab. ; Sylvie DUMESNIL, collab. ; Centre de Recherche, d'Étude et de Documentation en Économie de la Santé (CREDES) (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Centre de Recherche, d'Étude et de Documentation en Economie de la Santé (CREDES), 03/1999 |
Collection : | Série analyse , num. 1246. |
ISBN : | 978-2-87812-236-7 |
Description : | 94p. / tabl., graph. |
Langues: | Français |
Classement : | MT11/ (ETUDES DU CREDES CONCERNANT LA FRANCE) |
Mots-clés : | Age ; Facteur ; Facteur socioéconomique ; Santé publique [généralité] ; Consommation médicale ; Consommateur soins ; Usager santé ; Facteur socioculturel ; Donnée statistique ; Ménage ; Dépense santé ; Médecin généraliste ; Consommation pharmaceutique ; Dépense hospitalière ; Hospitalisation ; Budget ; Famille ; Mutuelle ; Régime complémentaire ; Accès soins ; Personne difficulté ; France |
Résumé : | Une dizaine de profils de consommation sont mis en évidence à partir de l'analyse des soins de santé d'environ 4 500 personnes : Pour près des trois quarts des personnes enquêtées, qui sont sans problème majeur de santé, le budget moyen de santé reste assez stable en volume, entre 4 000 et 6 000 F par an, mais avec des priorités différentes quant à l'imputation des dépenses. Le milieu social et en particulier la présence ou non d'une couverture complémentaire, interviennent dans le choix de ses priorités. Le profil le plus "courant" (45% des individus) se résume à des soins de généralistes et des prescriptions pharmaceutiques ; pour certains qui ont une meilleure couverture complémentaire s'y rajoutent des soins dentaires ; des personnes de milieu social plus aisé ou ayant une bonne couverture complémentaire ont plus souvent accès à une médecine spécialisée. D'autres consacrent leur budget santé à l'achat de lunettes ou à des soins dentaires coûteux (prothèse). Pour une personne sur dix, les dépenses hospitalières sont plus importantes que les dépenses de ville et entraînent des montants de dépenses très élevées. Pour eux, l'état de santé est bien sûr prioritaire, mais leurs caractéristiques socio-économiques laissent entrevoir peut-être la conséquence des inégalités constatées dans les groupes précédents, montrant le glissement de soins de ville vers des soins hospitaliers pour certaines catégories sociales, et avec un accès plus tardif au système de soins. |
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