Résumé :
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La photothérapie représente, depuis l'étude princeps de Rosenthal en 1984, un outil thérapeutique novateur et indissociable de sa principale application, la dépression saisonnière ou le syndrome affectif saisonnier (SAD). Nous nous proposons d'exposer certains aspects méthodologiques à l'origine de disparités dans les résultats des études sur les SAD, d'aborder le problème de l'effet placebo qui reste une interrogation majeure, enfin de discuter le concept de SAD à travers sa validité descriptive, prédictive et thérapeutique qui semble, à l'heure actuelle, la plus significative. La mise en évidence d'une rythmicité saisonnière dans les troubles de l'humeur doit, avant tout, s'inscrire dans une démarche de vérification et d'expérimentation, avant de mettre en avant des facteurs biologiques.
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