Résumé :
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Ce mémoire s'est proposé de se pencher sur le cas très spécifique de l'accompagnement des personnes handicapées placées en établissement et de ses rapports avec le droit. On peut remarquer que celui-ci peut-être confronté à des situations difficiles parfois à apprécier, supposant des adaptations qui requièrent une réflexion éthique. L'adulte handicapé ou autiste, se trouvant en bordure de la société, de ses modes de vie et de communication, va vivre la plus grande partie de son temps avec des personnes affligées sinon des mêmes déficiences, du moins de désavantages sociaux assez proches. Parmi elles, des professionnels auront la responsabilité de les accompagner avec le sentiment parfois justifié, d'être oubliés dans un relatif silence. Dans cette solitude, le réflexion d'équipe, en référence à des valeurs partagées et à la loi est un moyen de forger des outils conceptuels qui gagneraient à être reconnus dans un cadre plus large. En effet, lorsqu'une société affirme la loi elle-même, ne pas souhaiter l'eugénisme et qu'elle s'efforce de maintenir en vie des enfants dont la santé est compromise, ne se place-t-elle pas dans l'obligation d'en assumer les conséquences avec le même courage, c'est à dire avec les moyens nécessaires ? Sinon ne prend-elle pas le risque de mettre en danger les valeurs mêmes qui la constituent.
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