Résumé :
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Entre deux modèles extrêmes, celui d'une médecine artisanale où tout se fonde sur quelques règles et surtout sur l'expérience et celui d'une médecine factuelle conduisant à "l'evidence based medicine", il convient de faire la part des choses. En effet, tout baser sur le premier modèle au nom de la liberté n'est pas plaidable et croire que le second modèle est forcément antinomique de liberté est aussi inexact. Notre démonstration s'appuiera sur des éléments issus d'un travail de pharmaco-épidémiologie consacré aux pratiques de prescription et sur une analyse critique de "l'evidence based medicine" dans ses intérêts et ses limites.
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