Résumé :
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Après une brève définition des établissements de santé pour lesquels s'applique la réforme d'avril 1996, nous analyserons les nouveaux rapports des patients avec leurs médecins et les établissements de soins (chapitre1). Le constat d'un recours devenu quasi quotidien aux tribunaux nous amènera par quelques rappels généraux des modes alternatifs de règlements des litiges selon un mode non contentieux, à nous intéresser à leur utilisation dans le domaine de la Santé, en particulier celui de la médiation conciliation (chapitre 2). Dans un troisième chapitre, notre étude portera sur l'objet de la réforme, plus précisément la commission de conciliation et le médecin conciliateur dont nous essaierons de déterminer le profil et le rôle (chapitre III). Enfin, nous tirerons quelques conclusions à titre personnel, quant à l'évolution présente et à venir de ce rôle, l'intérêt, l'enjeu et l'importance qu'il peut représenter au regard du défi lancé à un hôpital dont la performance est certes reconnue mais dont la technicité a étouffé ce besoin d'humanité si pressant et ressenti par une société dite pourtant "moderne".
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