Résumé :
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La planification opératoire reste un exercice difficile. En effet, des aléas (urgences, complications en cours d'intervention...) peuvent modifier la planification initiale. De plus, les interventions chirurgicales les plus sophistiquées sont difficiles à standardiser, et donc difficiles à coordonner entre elles. Enfin, l'importance du nombre des acteurs et des services impliqués (services amont et aval du bloc) constitue un obstacle redoutable pour la mise en place d'une organisation optimale. Les perturbations de l'activité du bloc opératoire sont fréquentes. Vécues par les uns comme des dysfonctionnements, par les autres comme des aléas, elles entraînent deux types de réaction : chercher à maîtriser l'activité par une planification de plus en plus rigide ou, au nom de la nature aléatoire de l'activité, se contenter d'une planification minimale, peu ou pas respectée.
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