Résumé :
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Dans le cadre d'une réflexion menée à la Direction générale de la santé, sur la possibilité d'un traitement anti-rétroviral très précoce après une exposition non professionnelle au VIH, une enquête a été réalisée début juillet 1997 auprès des médecins susceptibles d'être confrontés à la prise en charge d'expositions récentes au VIH. Ses objectifs étaient d'une part d'évaluer quantitativement et qualitativement les demandes de prophylaxie et les réponses des cliniciens suite à une exposition non professionnelle au VIH au cours des 12 mois précédents, et d'autre part, d'apprécier l'attitude des cliniciens face à la prescription d'une prophylaxie en les confrontant à des exemples théoriques. Un questionnaire a été adressé aux 1604 cliniciens ayant déclaré au moins un cas de SIDA au cours des trois dernières années. Le questionnaire comprenait les items suivants : le nombre de demandes et de traitements prophylactiques prescrits de juillet 1996 à juin 1997, les caractéristiques du dernier cas ayant bénéficié d'un traitement prophylactique (type d'exposition, délai entre exposition et traitement, type de traitement prescrit), les raisons ayant motivé un éventuel refus de prophylaxie suite à une demande, un avis concernant l'indication d'une prophylaxie dans cinq situations d'exposition théoriques. (adapté du texte).
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