Résumé :
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Les systèmes de sécurité sociale sont accusés de porter atteinte à la compétivité des entreprises et à l'emploi du fait du poids des charges sociales, et d'affaiblir le dynamisme économique en raison de leurs effets dissuasifs sur le travail et le niveau de l'épargne. Mais, dans le même temps, ils doivent faire face à l'émergence et au développement de nouveaux besoins sociaux liés à l'instabilite familiale et aux mutations du marché du travail (montée du chômage et de la précarité, ouverture de l'éventail des salaires et fragilisation des travailleurs indépendants), phénomènes qui s'inscrivent dans la durée avec la mondialisation des marchés. Notre propos défend l'idée selon laquelle il faut redistribuer mieux (à niveau de couverture inchangé), afin de parvenir à un rééquilibrage entre solidarité professionnelle et solidarite nationale au profit de cette dernière, puisque le travail en emploi stable et à plein temps pour tous ne peut plus être assuré. (R.A.).
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